« Cet atelier de travail organisé à Koumac, comme ceux qui sont organisés dans d’autres communes, correspond à la démarche de construction du plan climat énergie de la province Nord », a expliqué mercredi Samuel Tiavouane, chargé de mission climat énergie en province Nord au service du Développement durable. « Ce plan climat énergie est le projet territorial de la province Nord de lutte contre le changement climatique. »
Les deux enjeux majeurs de ce plan consistent à répondre aux questions : « Comment réduire les émissions de gaz à effet de serre ? » et « Comment anticiper des conditions de vie différentes et ainsi s’adapter aux impacts prévisibles des évolutions climatiques ? »
Plusieurs thématiques
Afin d’approfondir la démarche, le service du développement durable de la DDEE a commencé, l’année dernière, par dresser un diagnostic du territoire de la province Nord sur les émissions de gaz à effet de serre.
« Nous sommes en train de travailler sur différents ateliers de concertation thématiques mis en place par nos soins, [la semaine dernière], à Koné sur le thème « résidentiel et tertiaire », à Koumac sur le thème « agriculture et pêche », à Poindimié sur le thème « transport et mobilité » et à Kouaoua sur le thème « mines et métallurgie », mentionne Samuel Tiavouane.
Ce mercredi, à Koumac, tous les acteurs de la province Nord avaient été conviés à cette réunion : les pêcheurs, les agriculteurs, les services agricoles, la CCI, les mairies, des représentants de l’Adecal (agence du développement économique de la Nouvelle Calédonie) ainsi que les services de l’agriculture et de la pêche du gouvernement et des représentants d’associations
« L’objectif de cette matinée était de travailler sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre pour nos consommations et comment s’adapter au changement climatique : montée des eaux de mer, sécheresse, ressource en eau… Les prochains travaux qui seront menés en mai nous permettront d’orienter au mieux les différentes actions à mener pour lutter contre le changement climatique », conclut Samuel Tiavouane.