« Clamer haut et fort qu’il faut arrêter les violences »

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«Cette marche est le démarrage de seize jours d’activisme contre les violences faites aux femmes », insiste Françoise Santino, présidente de la Fédération des femmes de Koumac (FFK).

Deux groupes formés de femmes, d’hommes et d’enfants ont ainsi défilé ce samedi matin, l’un partant de la station Shell, à l’entrée sud de Koumac, l’autre depuis l’embranchement de Pagou, à l’entrée nord du village, pour se rejoindre au point de ralliement situé devant les jardins de la mairie.

Accompagner et aider

« Notre fédération a décidé de marquer le coup pour les femmes de notre commune en faisant cette marche empruntant les rues principales du village », souligne Françoise Santino. « L’important c’est d’être vus. C’est de clamer haut et fort qu’il faut arrêter les violences, qu’il faut que les femmes arrivent à parler et à briser le silence pour justement que ces violences s’arrêtent. C’est en en parlant, qu’on arrive à trouver des solutions, à faire que la situation s’améliore pour les unes comme pour les autres. »

Arrivés devant les jardins de la mairie, les participants se sont vu offrir une petite collation. « On a fait aussi quelques petites fleurs orange et blanches, réalisées par des membres de la Fédération, qui sont à vendre », ajoute Françoise Santino.

Au regard des actions entreprises, dans le même sens, les années précédentes, la présidente de la Fédération des femmes de Koumac ne constate que quelques très fines améliorations.

« Au niveau de la province comme de la commune, il n’y a pas forcément un schéma très structuré de prise en charge des femmes en difficulté - à l’exception des Centres d’accueil des femmes en difficulté de Témala (Cafed) et de Poindimié. Cela se fait beaucoup sur volontariat de personne en difficulté à personne de la Fédération à l’écoute. On essaie de voir avec elle ce que l’on peut faire, ce qui n’est pas toujours évident. Il faut dire que c’est la victime de violences qui est actrice de sa liberté. Nous ne sommes là que pour l’aider, la guider, la conseiller. Il y a également des personnes-ressources - la conseillère juridique, l’assistante sociale, etc. - qui sont là, mais de façon ponctuelle », précise Françoise Santino.

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