Une bonne conduite à l’école

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Sylvie Soubrier-Moestar, référente Sécurité routière pour la province Nord, a officiellement inauguré, mardi matin, la piste d’éducation routière mise en place dans la cour de l’école publique.

«L’occasion a fait le larron », explique Patrick Robert, secrétaire général de la mairie, à l’occasion de l’inauguration mardi de la piste d’éducation routière de l’école publique. « Comme nous avions fait goudronner la cour de l’école, des espaces ont été réservés pour la mise en place - par l’équipe pédagogique et des parents d’élèves - d’espaces de jeux pour les enfants, peints à même le sol, des marelles, etc. Nous avons alors pensé réserver un espace pour la réalisation d’une piste de prévention routière. »

Cette piste de prévention routière a été initiée par la mairie avec le soutien de la section de la prévention routière de la Direction de l’enseignement, de la formation, de l’insertion et de la jeunesse de la province Nord (Defij). Elle a été réalisée en régie par les employés des services techniques de la mairie.

Dès l’école maternelle

« La politique publique de la province Nord est de mettre à disposition des enseignants et des enfants un outil pédagogique tout au long de l’année », argumente Sylvie Soubrier-Moestar, référente Sécurité routière pour la province Nord. « Un outil qu’ils peuvent utiliser de façon ludique dans la cour de récréation, en apprenant à maîtriser leur engin roulant. C’est aussi un outil indispensable pour la validation de l’Attestation de première éducation à la route [APER], notamment sur l’axe rouleur. »

Cette APER trouve sa continuité au collège avec la remise, en classe de cinquième, de l’Attestation scolaire de sécurité routière 1 (ASSR1), puis de la remise de l’Attestation scolaire de sécurité routière 2 (ASSR2) en classe de troisième.

« C’est donc un apprentissage qui débute depuis l’école maternelle jusqu’en classe de troisième, et ensuite, bien au-delà pour les lycéens avec l’approche de la conduite accompagnée et des facteurs accidentogènes », ajoute Sylvie Moestar.

Pour la référente Sécurité routière, une piste d’éducation routière dans un établissement est beaucoup plus intéressante.

« Ils ont cet outil en permanence sous les yeux, les enseignants peuvent travailler tout au long de l’année et cela évite le coût des transports que l’on doit organiser chaque fois qu’une classe doit se déplacer sur une piste. Des coûts qui sont supportés par les communautés, communale ou provinciale, ou par les budgets des associations de parents d’élèves ou des coopératives d’école. »

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