Le grand rendez-vous de la jeunesse organisé hier sur le thème du « Bien-être communautaire » a manqué de… jeunes. Seulement une quinzaine de participants étaient présents dans les jardins de la mairie.
Et ce, en raison d’un mouvement de grève à l’internat provincial de Koumac qui a privé l’événement de la présence, notamment, d’élèves de l’antenne de lycée professionnel qui y avaient été conviés. Autre explication avancée, les restrictions budgétaires qui n’ont pas permis d’affréter les transports des jeunes depuis leurs communes d’origine.
Après avoir procédé, en début de matinée, au traditionnel protocole auprès des autorités coutumières du district de Koumac, les organisateurs ont présenté le déroulement de la journée. Dès 9 heures, trois ateliers d’animation, placés sous la responsabilité d’agents formateurs jeunesse, ont ouvert leurs portes. Les participants ont ainsi pu passer de l’un à l’autre : un jeu de l’oie, une grande roue et un jeu de piste.
A la charge de chacun de répondre à une question concernant les incivilités. Toute bonne réponse donnée par le « joueur » était gratifiée d’une petite récompense.
En début d’après-midi, les jeunes et les agents formateurs jeunesse ont participé à un débat sur le thème de la journée animé par le Collectif « Mieux vivre à Koumac » et des intervenants extérieurs. Cet événementiel était organisé par l’ensemble du réseau information jeunesse de la province Nord, en partenariat avec la mairie de Koumac, l’office municipal des sports et le Collectif « Mieux vivre à Koumac ».
S’exprimer et échanger« Nous avons constaté sur Koumac, mais également sur certaines communes de la province Nord, une recrudescence des incivilités, émanant principalement de la jeunesse. On pointe souvent du doigt les jeunes mais ce ne sont pas forcément eux les auteurs, les adultes étant parfois fauteurs de troubles au sein des villages », insiste Lékia Kamouda, documentaliste de l’ensemble des points information jeunesse (PIJ) de la province Nord.
« Le principal objectif de cette journée est de faire parler les jeunes, de les faire s’exprimer sur leurs préoccupations face aux incivilités, de leur faire étaler tout ce qu’ils ont sur le cœur et ce, afin de pouvoir trouver des solutions pour remédier à toutes ces incivilités, à tous les soucis qu’ils ont en eux », plaide Lékia Kamouda. « De leur faire dire pourquoi ils font telle et telle chose dans leur village. Notre rôle est d’être à leur écoute. Nous cherchons aussi à ce que les jeunes puissent s’exprimer et échanger avec des jeunes des autres communes au travers des ateliers mis en place »